Céréales Le blé en légère hausse sur Euronext

"Sans grande surprise, la Russie a accepté de prolonger pour une nouvelle période de quatre mois le corridor permettant à l’Ukraine d’exporter ses grains. Cela semble avoir été déjà en grande partie intégré dans les cours qui ont cédé du terrain depuis plusieurs jours maintenant", introduit Agritel dans sa note quotidienne.

En blé et en orges fourragères toutefois, les ventes françaises à destination de la Chine, "non officialisées en termes de volumes", soutiennent les cours. Tout comme la révision à la baisse d’un million de tonnes de l'estimation de production mondiale de blé par le CIC (Conseil international des céréales).

Ainsi, jeudi 17 novembre 2022 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 324,50 euros (+4,75 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de décembre et à 320,00 euros sur celle de mars (+1,75 euro). La tonne de maïs, quant à elle, terminait à 305,50 euros (–2,00 euros) sur mars et à 306,75 euros (–2,00 euros) sur juin.

Peu avant 11h, vendredi 18 novembre, la tonne de blé gagnait encore 2,50 euros sur l'échéance de décembre, à 327,00 euros, et 1,75 euro sur celle de mars, à 321,75 euros. La tonne de maïs gagnait, quant à elle, 2,75 euros sur les échéances de mars et de juin, à 308,25 euros et 309,50 euros.

Idem à la Bourse de Chicago

Sur le marché américain, la tendance est similaire. Les marchés réagissent à la prolongation de l'accord russo-ukrainien, mais les incertitudes perdurent avec ce conflit. Ainsi, "les marchés des céréales ont clôturé en ordre dispersé", constate Sitagri dans sa note quotidienne.

Le blé a clôturé en baisse de 11c à 807 c par boisseau, mais progresse de 3 c vendredi matin sur Globex (1). Seul le maïs a réussi une clôture en légère progression (+2 c à 668 c par boisseau), soutenu par une bonne activité à l’exportation.